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30 octobre 2004

Dernier album de Marillion

Marbles est enfin arrivé ! Ce disque qui a fait couler beaucoup d'encre avant et depuis sa sortie est-il à la hauteur des espérances ?

Je répondrai que tout dépend de ce que chacun attendait de Marillion. Moi qui n'avais pas d'idée préconçue, n'étant plus vraiment fan du groupe depuis le départ de Fish, je dois admettre que je suis plutôt conquis. Le Marillion de Marbles ne me semble pas si différent de celui d'Anoraknophobia même si le style est sensiblement plus sombre, plus atmosphérique, plus progressif.

Le disque s'ouvre sur une pièce fabuleuse : "The invisible man", une suite complexe de plus de 13 minutes où les musiciens confirment virtuosité et nous révèlent l'ambiance générale de Marbles. Cette montée progressive vers la puissance éclatante d'un final à couper le souffle est structurée autour d'une rythmique inquiétante ; la basse de Pete Trawavas et les percussions de Ian Mosley sont très en avant sur tout l'album. Par opposition à cette ambiance sombre de la rythmique, la paire Kelly-Rothery nous caresse les tympans tout en finesse avec cette merveilleuse complémentarité des claviers et des cordes typique des grands oeuvres de Marillion.

Mais ce qui frappe le plus, dès les premières secondes de l'écoute, c'est la voix de Steve Hogarth. H fait ici une démonstration d'expression lyrique. Son jeu est parfois dramatique, parfois enjôleur, sa voix passant du miel à la rocaille. Du très grand Hogarth !

La structure du disque risque de déplaire à certains car on retrouve, comme un fil rouge, le titre éponyme de l'album, en quatre parties courtes intercalées parmi les titres longs. Ces quatre "Marbles" sont des petits intermèdes intimistes, quasiment acoustiques, qui sont loin d'être anodins et inintéressants, car ces parenthèses finement ciselées sont comme une ponctuation nécessaire pour un album résolument puissant.

On ne peut nier certains passages pop, voir tubesque pour "You're Gone" qui est le titre choisi pour sortir en single et qui figure dans deux versions sur cette version de l'album. Mais ce serait user de snobisme de mauvais aloi que d'éreinter cette fausse simplicité. (Progressives Waves)

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30 octobre 2004

Marbles est enfin arrivé ! Ce disque qui a fait

Marbles est enfin arrivé ! Ce disque qui a fait couler beaucoup d'encre avant et depuis sa sortie est-il à la hauteur des espérances ?

Je répondrai que tout dépend de ce que chacun attendait de Marillion. Moi qui n'avais pas d'idée préconçue, n'étant plus vraiment fan du groupe depuis le départ de Fish, je dois admettre que je suis plutôt conquis. Le Marillion de Marbles ne me semble pas si différent de celui d'Anoraknophobia même si le style est sensiblement plus sombre, plus atmosphérique, plus progressif.

Le disque s'ouvre sur une pièce fabuleuse : "The invisible man", une suite complexe de plus de 13 minutes où les musiciens confirment virtuosité et nous révèlent l'ambiance générale de Marbles. Cette montée progressive vers la puissance éclatante d'un final à couper le souffle est structurée autour d'une rythmique inquiétante ; la basse de Pete Trawavas et les percussions de Ian Mosley sont très en avant sur tout l'album. Par opposition à cette ambiance sombre de la rythmique, la paire Kelly-Rothery nous caresse les tympans tout en finesse avec cette merveilleuse complémentarité des claviers et des cordes typique des grands oeuvres de Marillion.

Mais ce qui frappe le plus, dès les premières secondes de l'écoute, c'est la voix de Steve Hogarth. H fait ici une démonstration d'expression lyrique. Son jeu est parfois dramatique, parfois enjôleur, sa voix passant du miel à la rocaille. Du très grand Hogarth !

La structure du disque risque de déplaire à certains car on retrouve, comme un fil rouge, le titre éponyme de l'album, en quatre parties courtes intercalées parmi les titres longs. Ces quatre "Marbles" sont des petits intermèdes intimistes, quasiment acoustiques, qui sont loin d'être anodins et inintéressants, car ces parenthèses finement ciselées sont comme une ponctuation nécessaire pour un album résolument puissant.

On ne peut nier certains passages pop, voir tubesque pour "You're Gone" qui est le titre choisi pour sortir en single et qui figure dans deux versions sur cette version de l'album. Mais ce serait user de snobisme de mauvais aloi que d'éreinter cette fausse simplicité.

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30 octobre 2004

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